Complément de loyer : droits locataire France

Fixation, encadrement & révision du loyer (IRL) 2 min de lecture · publié 11 septembre 2025

Comprendre le complément de loyer

Le complément de loyer est une somme demandée en plus du loyer de base lorsque le propriétaire justifie des caractéristiques particulières du logement. En France, les règles qui encadrent la fixation et la révision des loyers découlent notamment de la Loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 et de ses modifications.[1] Le complément doit être prévu au contrat et justifié par des éléments objectifs (surface, localisation, confort) ; sinon le locataire peut le contester.

En France, un complément non justifié peut être considéré comme abusif.

Avant de répondre, rassemblez des preuves : bail, annonces comparables, quittances, photos, état des lieux, factures de travaux et correspondances avec le propriétaire. Ces éléments seront utiles pour une contestation amiable ou devant une commission ou un juge. Vous pouvez consulter un modèle de contrat de location et d'état des lieux sur le site officiel.[2]

  • Bail ou avenant mentionnant le montant du loyer et toute clause de complément.
  • Quittances et relevés de paiement montrant les sommes versées.
  • Photos, état des lieux et comparatifs d'annonces pour apprécier le marché local.
  • Devis ou factures de travaux si le complément est lié à des améliorations.

Si le complément vous paraît abusif, commencez par écrire au propriétaire pour demander justification écrite. Si la réponse est insuffisante, vous pouvez saisir la Commission départementale de conciliation ou engager une procédure devant le tribunal judiciaire. Respectez les délais de contestation et conservez les preuves.[3]

Répondez toujours par écrit et conservez une copie de vos envois recommandés.

FAQ

Qu'est‑ce qu'un complément de loyer ?
Le complément de loyer est un supplément au loyer de base lié aux caractéristiques du logement ou au marché local ; il doit être prévu et motivé.
Comment contester un complément abusif ?
Mettez votre contestation par écrit, demandez des justificatifs, saisissez la Commission départementale de conciliation puis, si besoin, le tribunal judiciaire.
Quels délais pour agir ?
Il est préférable d'agir rapidement ; pour certains recours la prescription peut s'appliquer selon la nature du litige.

Comment faire

  1. Rassemblez le bail, quittances, photos et tout document prouvant votre situation.
  2. Envoyez une lettre recommandée avec demande de justification au propriétaire.
  3. Saisissez la Commission départementale de conciliation si la négociation échoue.
  4. Si l'amiable échoue, saisissez le tribunal judiciaire pour trancher le litige.
La documentation précise facilite les médiations et décisions judiciaires.

Aide et ressources


  1. [1] Legifrance — Loi n° 89-462 du 6 juillet 1989
  2. [2] Service-public — Modèle de contrat de location et état des lieux
  3. [3] Service-public — Commission départementale de conciliation
Bob Jones
Bob Jones

Rédacteur et chercheur, Tenant Rights France

Bob rédige et révise des contenus sur le droit des locataires pour différentes régions. Passionné par la justice en matière de logement, il simplifie les protections juridiques pour les locataires partout.