Vitres cassées : droits du locataire en France

Réparations locatives & entretien 2 min de lecture · publié 11 septembre 2025

En tant que locataire en France, une vitre cassée peut soulever des questions pratiques et juridiques : qui doit payer, quelles démarches entreprendre et comment établir des preuves ? Ce guide explique de façon claire vos obligations et vos droits, en distinguant les petites réparations locatives que vous devez assumer et les travaux relevant du propriétaire. Vous apprendrez quand prévenir le bailleur, comment conserver des photos et devis, quels délais respecter et quelles démarches effectuer en cas de désaccord. L’objectif est de vous donner des étapes concrètes pour protéger votre logement et éviter un conflit, en citant les sources officielles et les recours possibles.

Que faire si une vitre est cassée ?

En cas de vitre cassée, commencez par sécuriser les lieux pour éviter les blessures, recueillir des preuves (photos, vidéos, témoins) et prévenir le bailleur dès que possible[1]. Si le bris présente un danger immédiat, faites intervenir un professionnel pour une réparation provisoire puis conservez factures et devis.

Gardez des photos horodatées et envoyez-les au bailleur.
  • Prévenez le bailleur par écrit et demandez la prise en charge ou l'autorisation de réparation.
  • Documentez les dégâts avec photos, vidéos et notes sur la date et les circonstances.
  • Demandez plusieurs devis et conservez-les avant toute intervention.
  • Conservez factures et preuves de paiement pour un éventuel remboursement ou déduction.

FAQ

Qui doit payer la réparation d'une vitre cassée ?
En règle générale, le locataire paie les petites réparations locatives; le propriétaire prend en charge les gros travaux ou les défauts structurels[2].
Puis-je faire réparer immédiatement sans l'accord du bailleur ?
Pour les travaux urgents visant la sécurité, vous pouvez organiser une réparation provisoire et en informer le bailleur, en conservant devis et factures.
Que faire si le bailleur refuse d'intervenir ?
Envoyez une mise en demeure, saisissez la Commission départementale de conciliation ou le tribunal judiciaire si nécessaire.

Comment faire

  1. Documenter le dommage avec photos, vidéos et témoignages datés.
  2. Informer le bailleur par écrit et demander une intervention ou une autorisation.
  3. Obtenir des devis, choisir un professionnel et conserver toutes les factures.
  4. En cas de litige, saisir la Commission départementale de conciliation puis le tribunal judiciaire si nécessaire.
Répondez aux notifications dans les délais pour préserver vos droits.

Points clés

  • Documentez systématiquement le dommage dès son constat.
  • Privilégiez des devis écrits avant toute réparation.
  • Informez le bailleur par écrit pour créer une trace.

Aide et ressources


  1. [1] Service-public.fr — Réparations locatives
  2. [2] Legifrance.gouv.fr — Loi n°89-462 du 6 juillet 1989
Bob Jones
Bob Jones

Rédacteur et chercheur, Tenant Rights France

Bob rédige et révise des contenus sur le droit des locataires pour différentes régions. Passionné par la justice en matière de logement, il simplifie les protections juridiques pour les locataires partout.